Le calamar géant : un mythe devenu réalité
Une bonne exemple est les nombreuses observations de craken (ou kraken), une immense créature, que certains navigateurs confondaient même avec une île, ressemblerait à une pieuvre cornue et était réputée pour être capable d’attaquer les plus grands navires. De nombreux écrits scandinaves, dont certains remontent à l’an 1000, relate les activités de monstres énormes dans les mers nordiques. Le terrible monstre Scylla dépeint dans « L’odyssée » de Homère, au VIII e ou IX e siècle, comme étant une curieuse pieuvre qui, malgré les nombreux membres humains la composant, ressemble en tout point au poulpe géant dans sa façon de chasser les proies, mais possèdes les tentacules en forme de dents de scies, comme les calamars géants. Des milliers d’années plus tard, nous savons maintenant que les légendes au sujet des crakens sont basées sur des observations faites de calamars géants, soit, sur des faits réels.
Les premiers indices scientifiques et reconnus de son existence remonte à 1847 et furent recueilli par un zoologue danois, Johan Japetus Steenstrup. Ce dernier, qui défendait la théorie de l’existence de cette créature, recueilli un pharynx et un bec d’un calamar géant. En 1857, le calamar géant reçoit un nom scientifique, Architeuthisdux, mais son existence est vivement contestée par les sceptiques de l’époque. Il fallut attendre en 1861 groupe de pêcheur en aperçoivent un et tentent de l’attaper. Ils échouèrent, mais réussirent à récupérer un bout de queue. Après 1870, de nombreuses preuves s’échouèrent sur les plages de Terre-Neuve et du Labrador (Canada) et firent qu’il n’était plus possible de contester l’existence de tels monstres.
Pendant longtemps, un des plus grands calamars géants jamais retrouvé à été repêché à Thimble Tickle, à Terre-Neuve, le 2 novembre 1878. Deux pêcheurs avaient réussit à capturer un magnifique spécimen de 16,50 mètres de longueur. Ils en firent du pâté pour chien, après l’avoir présenté à un prête et avoir écrit à un journal de Boston. Mais il ne fait aucun doute qu’il existe des calamars beaucoup plus grands que celui de Thimble Tickle. En effet, des traces retrouvées sur des cachalots (ces baleines et les calmars géants se livrent quelques fois combat) nous permettent d’estimer que certaines spécimens mesurent plus de 36 mètres de longueur.
Le monstre de St-Augustine
C'est deux jeunes garçons qui découvrirent, à la fin du mois de novembre 1896, une immense carcasse, en putréfaction avancée, près de St-Augustine, en Floride. Le Dr. DeWitt Webb, un naturaliste amateur de la région, examina la dépouille du mystérieux animal. La taille du plus gros fragment de corps retrouvé était de 7 mètres de long et 5,50 mètres de largueur. Des morceaux de tentacules retrouvés mesuraient jusqu’à 10 mètres de long. Selon les calculs du professeur A. Verrill, qui examina aussi les restes de la créature, les tentacules de la créature devaient mesurer, à l’origine, entre 22 et 30 mètres. Cependant, il se rétracta et déclara que la créature était, en fait, que le nez et le crâne d’une baleine en décomposition.
L’histoire tomba donc dans l’oubli jusqu’en 1957, alors que Forrest Glen, un biologiste de Floride compare des prélévements du monstre de St-Augustine avec des échantillons cellulaires de baleine et de calamar géant. Il n’y trouve aucune correspondance. Après avoir comparé le monstre inconnu avec plusieurs autres échantillons, il en vint à la conclusion que l’étrange animal était une immense pieuvre, encore inconnue, beaucoup plus grande que toutes les autres espèces de pieuvres connues.
Coelancanthe et requin grande-gueule
L'image ci-dessus présente un pêcheur du Mozambique ayant capturé un coelacanthe, une espèce considérée comme disparue depuis 70 millions d’années. C’est en 1938 que, pour la première fois, un de ces poissons fût répertorié et que les scientifiques dirent ce rendre à l’évidence que ce poisson était encore bel et bien présent dans nos cours d’eau.
| Ce type de découverte est chose rare, mais loin d'être impossible. Plusieurs espèces d'animaux furent découvert au cour du dernier siècle. Notons le gorille et le panda, qui furent découvert, par les occidentaux, au début du 20e siècle. Certes, il de moins en moins probable que, des espèces terrestres soient découvertes, mais qu'en est-il des créatures vivant dans les profondeurs des fosses abyssales ?
Le fait qu'une petite chauve-sourie, de la taille d'un bourdon, ait échappée à la science n'a rien d'extraordinaire, mais qu'en est-il des créatures plus imposantes ?
Bien que la technologie s’améliore et que certains animaux comme le calmar géant peut maintenant être étudié et mieux compris, d’autres restent encore cachés ou imperceptibles.
À gauche se trouve une photo d'un requin surnommé "Grande-gueule", pêché en novembre 1976 au large des îles d'Hawaii. Un autre spécimen de cette race, que l'on croyait être tout simplement une anomalie, fut repêché en 1984, au large des côtes californiennes. Maintenant mieux connu sous le nom anglophone de "Megamouth shark", il est maintenant la preuve que certaines espèces de requins volumineuses n'ont pas toutes été découvert. |
Le troisième spécimen mâle de 5,15 mètres de long a été capturé en Australie en août 1988 et depuis, quelques autres requins de la même espèce ont été capturés. L’un d’entre eux à été capturé vivant au large de Los Angeles, s’est fait greffé un électro-transmetteur et a été remis à l’eau (le spécimen mesurait 5 mètres). Les scientifiques ont donc pu le suivre et en apprendre davantage sur la migration de cette race de requin jusqu’ici inconnue de l’homme.
La mystérieuse carcasse du Zuiyo Maru
Une des découvertes les plus intéressantes se produisit le 10 avril 1977, au large des côtes de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Un chalutier japonais, le Zuiyo Maru, prit dans ses filets, à environ 300 mètres de profondeur, une bien étrange masse pesant un peu plus de deux tonnes. Les pêcheurs furent stupéfaits, une fois la carcasse remontée à la surface, un animal inconnu de 9,60 mètres, doté d’un cou et d’une queue étirés en longueur et de quatre nageoires. Malheureusement pour la cryptozoologie, le capitaine fut davantage impressionné par l’odeur pestilentielle et le liquide graisseux qui suintait sur le pont que la créature elle-même et, craignant que cette la dépouille de l’animal ne contamine leurs poissons frais, il ordonna à ses hommes de rejeter l’intrigant cadavre à la mer, après avoir l’avoir pesé, mesuré et photographié.
Les scientifiques japonais et du monde entier furent consternés d’apprendre qu’une telle dépouille, une découverte qui aurait pu être la preuve définitive de l’existence de telles créatures marines. Après l’examen des clichés ainsi que des croquis dessinés par Michihiko Yano, un responsable de la pêcherie qui se trouvait alors sur le Zuiyo Maru, les savants conclurent que l’animal était peut-être une plésiosaure (le même animal si souvent associé à Nessie, le monstre du Loch Ness), soit un reptile marin supposément disparut depuis fort longtemps, mais qui aurait pu survivre jusqu’à nos jours. Cette espèce vivait effectivement au large des côtes australiennes il y a près de 100 millions d’années. Des chercheurs plus septiques ayant effectués des recherches par la suite ont déclaré que la carcasse était tout simplement celle d’un immense requin-pèlerin.
L'étrange mastodonte d'Ataka
L'image présentée ci-dessous est sans aucun doute une des plus formidables se trouvant dans les annales de la cryptozoologie. Depuis plus de 50 ans, cette immense créature retrouvée échouée sur une plage d’Ataka, en Égypte en 1950, ressemblant à une baleine possédant deux énormes défenses, à intriguée bon nombre d’experts, naturalistes, scientifiques et de cryptozoologues.
Son histoire commence en janvier 1950, après qu’une redoutable tempête ait ravagée le golfe de Suez pendant près de 3 jours. Le lendemain de cet ouragan, les autorités de l’endroit découvrent une carcasse énorme, en décomposition, que la tempête a poussée sur le rivage. Une équipe d’experts est aussitôt détachée pour aller identifier l’étrange animal.
Bien que ressemblant en tout point à une baleine, l’aspect le plus intriguant de cette découverte est sans doute les deux immenses défenses se trouvant de chaque cotés de sa large gueule. L’animal semblait également avoir un évent, qui s'ouvre au sommet du crâne par un orifice simple, comme la plupart des autres membres de la famille des cétacés. Ces observations ont emmené plusieurs scientifiques à croire que cet animal serait une espèce de baleine encore inconnue. Selon certaines déclarations, des témoins auraient aperçu une étrange baleine nageant dans le golfe une dizaine de jours avant la tempête ait rejeté l’étrange carcasse sur le rivage.
Selon certains septiques, la créature ne serait rien d’autre qu’une baleine qui aurait été tuée durant un accident et donc des os inférieurs de la mâchoire se seraient retrouvés à la hauteur de la gueule, se qui aurait créé l’illusion d’une créature équipée d’une paire de défenses. Il semble un peu prétencieux cependant que ces experts septiques aient été capables d’arriver à cette conclusion en regardant une image en noir et blanc, alors que les scientifiques égyptiens ayant examiné la dépouille n’ont pas été en mesure d’identifier l’animal. D’ailleurs, le cas à été classé comme étant « non identifié ».
Un spécimen semblable aurait été retrouvé, gisant sur la plage de Mentigi, à 80 km au sud de Tanjung Pandan, en Indonésie. L'animal, retrouvé le 20 mai 2000, possédait une paire de défense et les mêmes similitudes que la carcasse d'Ataka. L'animal faisait 6 mètres de longueur, pesait 3 tonnes et ses défenses mesurait 2,70 mètres. Le cas est maintenant connu sous le nom du "monstre de Mentigi", et malgré toutes mes recherches, aucune photographie ne semble présentement disponible sur internet.
La carcasse de Tecoluta
Une des carcasses les plus mystérieuses jamais retrouvées est sans doute celle qui s'échoua sur les rivages ensoleillés de Tecoluta, au Mexique, durant le mois de mars 1969. Ce cadavre, celui d’une créature qui demeure encore non identifiée, mesurait 27 mètres de longueur et ne pesait pas moins que 35 tonnes. La créature ressemblait davantage à un reptile qu’à une baleine, était totalement noir rayée blanche. La carcasse était recouverte d’un épais bouclier et possédait une corne de 3 mètres de longueur et pesait à elle seule plus d’une tonne. Les dents de cette créature mesuraient 3,81 centimètres et n’était en aucun point semblables à celles qu’ont ordinairement les baleines.
Cette découverte fut rapidement au cœur d’une véritable tornade médiatique. Les premiers scientifiques qui l’examinèrent furent forcés d’avouer, devant les médias, que la créature était belle et bien d’une espèce encore inconnue des hommes. Le 20 avril 1969, une commission de sept scientifiques a été détachée pour essayer d’identifier l’animal. Le groupe, fatigué des spéculations et de la pression médiatique, en vint à la conclusion que la carcasse était celle d’une baleine morte et que son état avancé de décomposition avait empêchée les premiers scientifiques d’identifier correctement l’animal.
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Cependant, il faut noter que cette commission avait examiné l’animal après le premier groupe, donc, alors que le corps de l’animal était dans un état encore bien pire. Ils n’ont d’ailleurs pas tenu compte de l’immense corne et l’armure dont était doté l’animal, détail qu’on ne retrouve sur aucun autre cétacé connu.